Edito

Je n’ai rien fait, je le jure.

Ce projet n’est pas le mien. C’est le leur, c’est le vôtre.

Ce web fanzine, Fragments, est né de la volonté d’une multitude de jeunes talents qui voulaient faire leurs preuves, qui voulaient s’entraîner, montrer aux autres où ils en étaient dans leur pratique du neuvième art.

On ne va pas se mentir, leurs niveaux sont inégaux. Certains, je leur souhaite, deviendrons plus tard de grands artistes. D’autres non. Mais ce n’est pas grave. Ce qui compte, c’est qu’ils soient tous réunis ici, dans un projet qu’ils ont monté ensemble.

Pourquoi « fragments » ? Ce n’est pas moi qui ai décidé. Je vous l’ai dit, je n’ai rien fait. Ce sont eux qui ont choisi. Fragments, parce que ce sont des courts récits. Fragments, puisqu’il n’y a ni début ni fin. Fragments, comme ils sont plusieurs. Fragments, car ils en ont décidé ainsi.

Mon seul haut-fait, c’est de les avoir réunis autour d’une passion commune.

Pour le reste, ils n’ont pas eu besoin de moi. Kapé s’est investi dans le projet, il a décidé de gérer les réseaux du fanzine. Nham s’est occupée de la mise en page. Blouk a monté le site web. Les participants ont envoyé leurs BD, ils ont créé le logo tous ensemble.

Mon rôle dans tout ça ? Je les ai regardés faire.

Ce projet, ce n’est pas celui du Fils de Bulle, c’est celui de la communauté. Je les ai vus s’encourager, se disputer, partager leurs idées.

Tous, ils pourront dire avec fierté : « J’y étais ! ».

Et moi, je leur répondrai avec un sourire : « Je sais ».

Lovskur, « Fils de Bulle »